au bonheur des lévriers

dimanche 23 septembre 2012

Un lévrier en détresse a besoin de votre aide














J'ai découvert l'histoire tragique d'Hadjar le whippet sur le Forum des Lévriers.
Agé d'à peine 3 ans Hadjar s'est retrouvé paralysé de l'arrière train à la suite d'une collision. Comme les radios et scanner étaient normaux, les premiers vétérinaires consultés ont penché pour une ambolie fibrocartilagineuse, ils ont prescrits des anti-inflammatoires et de la cortisone à haute dose.
Vanessa, sa gardienne était dans une grande détresse et demandait des avis sur le diagnostic, le pronostic et les soins à accomplir pour les affreuses escarres qui se creusaient dans la chair d'Hadjar. 

J'ai discuté du diagnostic avec Vanessa car c'est ce qu'avait eu Loti il y a sept ans. Mais pour Hadjar la cause de la paralysie était incontestablement traumatique.
Il fallait remettre en place la vertèbre vraisemblablement déplacée, soulager la souffrance et surtout commencer de toute urgence une rééducation pour rétablir la motricité, freiner la fonte musculaire, stimuler la microcirculation afin de guérir les escarres.
Vanessa a trouvé une vétérinaire ostéopathe qui a accepté de soigner Hadjar (car la première clinique consultée à grands frais a fait croire à tous les confrères vétérinaires de Strasbourg que Vanessa était insolvable !), les manipulations ont permis quelque progrès : Hadjar arrive à se tenir debout et à faire quelques pas mais il reste incontinent, encoprétique et l'escarre de la cuisse droite refuse de se refermer.

Vanessa est épuisée, moralement et physiquement (elle doit porter Hadjar pour monter les 5 étages de son HLM), et financièrement c'est aussi la cata : on sait tous qu'en cas d'accident les frais vétérinaires s'envolent...
Heureusement, elle a trouvé une dogsitter dévouée pour qu'Hadjar ne reste plus seul toute la journée.
Le sort d'Hadjar me tient vraiment à coeur, je souhaite que les soins se poursuivent afin de gagner un peu plus de mobilité et d'autonomie. J'aide Vanessa comme je peux en lui adressant des messages d'encouragement et en lui envoyant des pansements hydrocolloides et autres fournitures médicales.

Aujourd'hui j'en appelle à vous, amoureux des lévriers, pour contribuer au bien-être d'Hadjar.

Vanessa a besoin de régler sa note chez les vétérinaires; Hadjar est gros commateur d'alèses, de couches, de compresses, cothivet, gel d'aloé vera, argile, miel de manuka, pommades cicatrisantes, sérum physiologique, chlorure de magnésium, hydrolats de lavande et d'hélichryse etc...
Et si des bricoleurs parmi vous pouvaient confectionner un harnais de portage afin que Vanessa ne se casse plus la gueule dans les escaliers en portant Hadjar... ce serait génial.
Enfin, en attendant qu'il remarche sur ses 4 pattes, je rêve de pouvoir offrir ceci à Hadjar :
http://www.polytrans.fr/chiens/chien-handicape-blesse/chariot-contention-levage-chien-handicape/11668-canis-cart-pour-chien-handicape.html

A vot'bon coeur !  Pour toute proposition d'aide de quelque nature qu'elle soit, contactez-moi aubonheurdeslevriers@orange.fr , je vous transmettrai les coordonnées de Vanessa.

Et, s'il vous plaît, n'hésitez pas à diffuser ce message :






vendredi 21 septembre 2012

Mamzelle Fetiha of Marseille


Voici aujourd'hui trois semaines que Fétiha fait partie de la famille. L'intégration a été très rapide, Fétiha se fond dans le paysage...Moins sportive et chasseuse que ses grands frères galgos, elle apprécie les micro sieste sous les pins...


Ses rondeurs s'atténuent un peu, les muscles commencent à se sculpter. La liberté lui va bien. Elle gagne en confianc et elle a beaucoup plus d’aplomb face aux autres chiens. J'ai l'impression qu'elle se comporte en individu bêta de la meute : c'est à dire qu'elle court au devant du danger potentiel, grogne et aboie pour prévenir et défendre le reste de la meute, elle prend soin de toujours laisser une distance de sécurité entre elle et un chien inconnu, son attitude n'est pas agressive, juste prudente et méfiante. Avec les petites races elle est beaucoup plus familière et appelle rapidement l'autre au jeu.
Seule petite ombre au tableau : la demoiselle aime se parfumer, devinez à quoi... L'autre matin elle avait son beau collier de princesse persane tout maculé ! Une horreur ! Ruben les bouffe, Fétiha y trempe son cou, ces deux-là font la paire...


Avec moi, Fétiha sort aussi de sa réserve, elle saute de joie quand vient l'heure de la promenade même si c'est tout un cirque pour lui mettre la laisse alors qu'elle ne craint pas le collier : je suppose qu'elle a dû être attachée et que ça lui a laissé de très mauvais souvenirs. Elle ne quémande pas les caresses mais les accepte de bonne grâce et les apprécie visiblement, à la maison comme en balade. La communication passe surtout par le regard avec elle et je lui parle beaucoup pour l'encourager.


A la maison, les choses bougent un peu au sein de la meute : elle ose maintenant quitter son canapé de prédilection pour se coucher timidement sur le lit rouleau en compagnie de Sioux ou Ruben. Après avoir fait une ou deux fois le cobra pour défendre sa place, elle ne montre plus aucune hostilité lorsqu'un chien s'approche du canapé où elle est couchée.
Bon, et puis je croise les doigts : ni bêtise, ni vol, ni destruction en mon absence. Après des balades dynamiques suivies de la gamelle, tout le monde dort du sommeil du juste !


Et bien voilà, Fétiha s'est coulée dans le moule, c'est déjà une vraie marseillaise : au premier abord méfiante envers les estrangers, un peu raleuse (j'ai pas dit cagole, hein ! on parle d'une princesse persane là), un peu flemmarde, épicurienne et nonchalante. Comme moi quoi !...


samedi 8 septembre 2012

Une petite nouvelle


Bon, il est temps de mettre à jour ce blog, car voilà une semaine qu'elle est là : FETIHA, petite princesse persane, comme me l'a présentée Luisa qui me l'a confiée.
Voilà l'histoire de cette adoption.
Le dernier jour de mes vacances en Corrèze, un certain vendredi 13 juillet, je vais rendre visite à Gabrielle dans sa nouvelle maison côté Haute-Vienne. On parle chiens comme d'hab et lévriers en particulier. Je viens de perdre Orphée quelques mois après Kathmandou, impossible de me projeter dans une nouvelle adoption pour le moment. Cependant je lui dit :
_"Si un jour je reprends un chien, ce sera une salukia"
_"Un chiot d'élevage ou un rescue ?"
_"Des salukis rescue y'en a jamais"
_"Si,si, ça se trouve..."

Il faut dire que Gabrielle a un super réseau d'informateurs branchés animaux en détresse. Et, comme elle porte bien son nom, pas moins de 4 jours plus tard elle m'annonce que Luisa cherche à replacer une salukia nommée Fétiha, apparentée à son Chirafkan sauvé d'un élevage de la honte.
Les yeux maquillés de khôl de Fétiha me rappellent ceux de Kathmandou. C'est un signe. Cette louloute m'est destinée.

Depuis qu'elle a recueilli Chirafkan, Luisa s'est assigné la mission de retrouver toute la portée et la parentèle de son saluki martyr afin de s'assurer de leur bien-être et de les replacer dans de bonnes familles.
Fétiha et Chirafkan
Luisa réunissant la famille de Chirafkan

Sept semaines plus tard, Luisa débarque avec la belle de Milan, accompagnée de son fils Federico  pour me rencontrer en personne. Elle a fait son enquête sur moi et vient s'assurer que sa petite protégée sera heureuse chez moi. Je passe un oral à l'issue duquel je décroche un certificat d'aptitude salukienne...bien que ne parlant pas le Farsi !
Voilà, la petite princesse persane échaudée par un abandon peut enfin poser ses valises à Marseille.


On m'a prévenue : le saluki est un lévrier très spécial ! Rien à voir avec le galgo qui donne son coeur à la première caresse. Distant et réservé, indépendant comme un chat, il faut lui laisser un temps d'observation et de réflexion avant qu'il fasse le premier pas vers vous. 
Les premiers jours, Fetiha fuyait le contact, cachait sa joie. On a franchi un cap lorsque j'ai décidé de la laisser libre en promenade. Elle s'est carrément détendue avec moi et les autres chiens, et prend confiance un peu plus chaque jour. A présent, elle montre clairement sa satisfaction d'être parmi nous. 
Enfin, elle n'a plus de mouvement de recul lorsque j'avance la main pour la caresser.
Mais trêve de discours, place aux images :